• C’est un duo aussi inattendu que réjouissant. À l’occasion de sa prestation lors de la dixième édition du Apple Music Festival, Elton John a invité Christine and the Queens à le rejoindre sur scène.

    Il en est fan. Depuis qu’il a entendu Héloïse Letissier alias Christine and the Queens sur la scène du Roundhouse ce printemps, Elton John ne s’en est pas remis. “Elle était incroyable et désormais elle est très populaire en Angleterre”, a commenté le chanteur dans une interview à la radio. Ce parrain bienveillant souhaite que notre Française adorée connaisse le même succès partout dans le monde et il est confiant: “parce qu’une fois qu’on l’a vue en live, on est ébloui”.

    On imagine la fierté qui a envahie Christine en découvrant les mots de ce fan célèbre. Et pour donner un petit coup de pouce supplémentaire à sa protégée, Elton John lui a offert une belle exposition dimanche dernier. L’interprète de Your Song a invité la Nantaise à le rejoindre sur scène afin d'interpréter en duo la version anglaise de Christine intitulée Tilted. La jeune femme et ses danseurs ont d’abord donné le ton avant d’être accompagnés au piano et en chanson par Sir Elton John.

    Si l’Angleterre toute entière est en train de succomber aux charmes de Christine, certains s’essayent déjà à des reprises de ses tubes. Ainsi, l’ex-star du r’n’b (toujours très en vogue de l’autre côté de la Manche) Craig David, a livré sa version très personnelle de Tilted. Le spécialiste des vibes qui s’était connaître avec 7 Days s’est fait plaisir en reprenant la chanson de la Française qui a, là encore, apprécié l’hommage ! 

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  • Alors que les fans de Notre-Dame-de-Paris l'attendent sur la scène du Palais des Congrès de Paris, en novembre, l'inter­prète de Frollo vient de confier qu'il a failli y passer…

    La nouvelle n’a pas encore ému, de ce côté ci de l’At­lan­tique. Au Québec, où il assure actuel­le­ment la promo­tion d’un nouvel album, Mes longs voyages (Spec­tra Musique), elle a eu la portée d’une onde de choc. A 67 ans, Daniel Lavoie a failli succom­ber à une infec­tion pulmo­naire.

    Le Frollo de la comé­die musi­cale Notre-Dame-de-Paris, rejouée sur la scène du Palais des Congrès à partir du 12 novembre, a confié à nos confrères québé­cois de La Presse : « Je suis passé proche d’y passer. C’est derrière moi, j’es­père. Ce que j’ai eu ne fait pas de méta­stases, alors je suis un homme chan­ceux ! ». La jour­na­liste qui l’a inter­viewé mentionne dans son papier une cica­trice qui court du milieu de son thorax jusqu’à son cou.

    Pudique, Daniel pour­suit : « C’est exis­ten­tiel­le­ment enri­chis­sant et inté­res­sant, même si l’in­cer­ti­tude de la mala­die n’est pas facile à vivre. J’es­saie de trou­ver le bon côté de tout ça. »

    Enre­gis­tré après dix années de silence disco­gra­phique et seule­ment distri­bué au Québec pour l’ins­tant, son nouvel album, le 23eme de sa carrière, ressemble à une affaire de famille. Réalisé par Joseph Dubuc-Lavoie, un des trois enfants de Daniel, il évoque égale­ment sur un titre la mère du chan­teur dont la mémoire s’en­vole un peu plus chaque jour. « Ma mère me fascine. Elle a 93 ans et elle ne se souvient de rien, sauf des paroles des chan­sons et des mélo­dies. Un jour, je l’ai surprise à inter­pré­ter un de mes titres, Jour de plaine. J’ai eu envie de lui faire une chan­son pour cette raison. Je l’aime et je la trouve belle. » Le morceau s’in­ti­tule Ma mère chan­tait les feuilles.

    Lais­sant sous-entendre qu’il s’agit de son dernier disque, Daniel, malgré la lourde opéra­tion qu’il a subie, se veut plus rassu­rant quant à sa parti­ci­pa­tion aux dates pari­siennes et à la tour­née de Notre-Dame-de-Paris : « J'ai accepté parce que je vois Frollo de manière très diffé­rente, aujourd'hui. À l'époque, c'était le gars qui faisait sa crise de la quaran­taine, comme moi. Là, il approche de la vieillesse; il est plus fragile, acariâtre et frus­tré! J'avais envie de voir ce que ça allait donner. »

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  • Bonjour. J'ai relancé le blog en postant de nouvelles actus depuis hier. Bonne visite et à bientôt.

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  • Une étonnante publication est apparue ce matin sur le compte Instagram du compositeur interprète...

    Un an après s’être séparé de Vanessa Paradis, Benjamin Biolay semble toujours penser à elle. C’est du moins ce que laisse penser sa publication Instagram.

    Mardi matin en effet, l’artiste a posté la pochette de Divinydille, l'album de son ex-compagne (sorti dans les bacs en 2007), présentant un portrait de celle-ci. L’image était également accompagnée d’un message à ses quelques 23.000 fans : "Beauté. Bonne journée à toutes et tous." Un clin d’œil appuyé à l'ancienne compagne de Johnny Depp, et surtout, à la femme dont il a partagé lui-même la vie durant plusieurs mois. 

    Pour les fans de l’auteur de La Superbe, cette initiative fait renaître l'espoir d'un retour de flamme, en témoignent les messages laissés par ces derniers sur le réseau social. Certains s'inquiètent même de voir Benjamin souffrir d'un "coup de blues". 

    Tous leurs admirateurs se souviennent de leurs interprétations en duo comme  Pas Besoin de Permis ou encore La Chanson des vieux cons. Les deux anciens amants s’étaient quittés en Juin 2015, lorsque le séduisant français l’avait laissée pour les beaux yeux d’Anna Mouglalis.

    Et si le villefranchois penché sur ses partitions cherchait un peu de réconfort auprès de sa "chanteuse préférée" avant son prochain concert ?

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  • Les nouvelles de la santé de Jacques Chirac ne sont pas des plus rassurantes. Michel Sardou, un proche de l’ancien président de la République, se rappelle quelques anecdotes croustillantes.

    Chanteur engagé, Michel Sardou n’a jamais caché ses sympathies politiques, plutôt à droite quoi qu'il en dise. Si son amitié avec Nicolas Sarkozy est quelque peu complexe, celle qui lie le chanteur à Jacques Chirac n’a jamais varié. Invité mardi de la matinale de Thomas Sotto sur Europe 1, l’interprète de La java de Broadway s’est confié sur l’ancien chef de l’Etat et leur amitié.

    Michel Sardou a expliqué que leur «relation amicale» a débuté au début des années 90. «A l’époque, il se présentait contre Balladur et j’étais persuadé qu’il allait l’emporter alors que tout le monde l’enterrait» a-t-il confié.

    Michel Sardou s’est ensuite souvenu d’un dîner avec Jacques Chirac. «On était allés bouffer une tête de veau place des Vosges et je lui ai dit: garde le moral! C’est pas gagné encore» avait alors glissé l’artiste à l’homme politique. Mais l’anecdote la plus croustillante, c’est lorsque le chanteur a été invité à diner au palais de l’Elysée après la victoire de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995. Sous l’œil inquisiteur de Bernadette Chirac, qui surveillait de près son époux, les deux hommes aimaient boire de l’alcool. «On se passait les bouteilles de Corona sous la table, parce que sa femme ne voulait pas qu’il boive de la bière» confie un Michel Sardou amusé.

    Aujourd’hui, l’heure n’est plus à la rigolade. Jacques Chirac a été hospitalisé d’urgence ce week-end en raison d’une embolie pulmonaire et son état de santé suscite la plus grande inquiétude.

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  • Pour récupérer d’une tournée ou décompresser après une longue session d’enregistrement en studio, Sting s’envole pour son havre de paix. Sa maison de vacances, en Toscane, est le lieu idéal pour retrouver sa femme. 

    Enfin, il est fini ! Le 12ème  album studio du chanteur de Liver­pool sortira le 11 novembre prochain. Intitulé "57th & 9th", en référence à une intersection new-yorkaise, cet opus évoquera des sujets d'actualité comme les réfugiés en Europe et le changement climatique. 

    Pour se reposer, c’est en Toscane qu’il s’envole avec son épouse Trudie Styler, actrice et productrice anglaise. En 1997, ils ont investi dans une villa magnifique, datant du XVIème siècle, de plus de 3000 mètres carrés. Il aura fallu plusieurs années au couple pour la redécorer à leur goût et transformer la villa en home sweet home. 

    L’Italie a toujours été une destination de choix pour Sting et sa femme, c’est ici que leur fille Coco est née. La naissance de ce troisième enfant a eu lieu à Pise, en 1990, alors que Sting enregistrait son album « The Soul Cages »

    Il Palagio, puisque que c’est comme ça que se nomme la villa, appartenait une famille de nobles italiens. « Nous sommes tombés amoureux de ce terrain », raconte le chanteur, « il y a une atmosphère spirituelle qui le rend très accueillant ». L’extérieur de la propriété est aussi à couper le souffle avec ses six maisons d’invités, ses cinq lacs et une forêt cachant 8000 arbres. Ils se sont aussi construit un "Cinema Paradisio", un cinéma en plein air dans leur jardin.

    Depuis qu’ils se sont installés, le couple célèbre, en Toscane, leur anniversaire de mariage tous les ans, accompagnés de famille et amis. Cette année, ils fêteront leurs 24 ans de mariage. 

    À Il Palagio, on produit son vin grâce aux vignes du jardin mais aussi son miel et son huile d’olive. Parfait et suffisant pour une escapade romantique sous le soleil italien.

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  • Samedi 17 septembre, Céline Dion était l'invitée spéciale de l'émission québécoise En direct de l'univers, diffusée sur Ici Radio-Canada. La star, qui a enregistré le show alors qu'elle était de passage au Québec pour sa tournée estivale et la promotion de son disque Encore un soir, est allée de surprise en surprise...

    Céline Dion a donc inauguré la 8e saison de cette émission et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle semble avoir beaucoup aimé son passage. Il faut dire que les équipes se sont données du mal pour orchestrer un show dynamique, mettant l'accent sur sa carrière avec originalité sans tomber en pâmoison, évitant le cirage de chaussures un peu trop gênant... Ainsi, la chanteuse a d'entrée de jeu était séduite par un impressionnant medley reprenant des chansons qui ont racontent toute un bout d'histoire de sa vie (pas forcément les siennes) avec, sur scène, des gens qu'elle aime comme l'imitatrice Véronic DiCaire, la chanteuse Nanette Workman mais aussi son frère Michel, qui travaille avec elle comme régisseur.

      L'instant le plus cocasse est venu d'une réinterprétation de My Heart Will Go On avec des invités spécialement habillés du désormais cultissime sweat-shirt Titanic, qu'elle avait porté lors de son récent séjour à Paris. Toutefois, plutôt que d'y voir la tête de Kate Winslet à côté de celle de Leornado DiCaprio, c'était la sienne qui y figurait. Interrompant la prestation, une vidéo a ainsi montré le joueur de hockey Pernell Karl Subban essayait de chanter le refrain du tube sans succès avant d'être suivi par René-Charles, le fils aîné de la star. Ce dernier, plutôt que d'échouer a alors gentiment moqué sa maman. "Tu sais maman, moi je suis meilleur au hockey que pour chanter mais moi au moins je le sais", lui a-t-il dit. D'ailleurs, question hockey, la diva a révélé qu'elle n'aime pas beaucoup fêter son anniversaire et qu'elle préfère louer l'Arena de Las Vegas pour deux heures afin d'y voir jouer son fils, tout en se régalant avec quelques proches d'un buffet spécialement installé sur place.

     Si Céline Dion était ravie de voir le clin d'oeil de son fils aîné, elle a aussi aimé le fait de voir sa maman Thérèse installée dans le public avec ses jumeaux Nelson et Eddy. C'était la première fois que ses jeunes enfants étaient sur un plateau télé devant leur maman ! Parmi les autres moments forts de cette émission : le petit mot de Sia (qui lui a écrit Loved Me Back To Life), la présence surprise de sa meilleure amie américaine Robin Slavin,qui lui a chanté You've Got a Friend de Carole King ainsi que la présence de ses frères et soeurs avec leurs enfants et petits-enfants qui ont repris Mamy Blueet Oh Happy Day. Un beau moment alors que le clan Dion est encore frappé par le cancer !

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  • Invi­tée de Cyril Hanouna dans l'émis­sion « Touche Pas A Mon Poste », ce lundi 19 septembre, à l'occa­sion de la sortie de Doro­thée: L'essen­tiel (triple compi­la­tion regrou­pant tous ses tubes mais aussi 13 inédits), l'ex-idole de la jeunesse revient pour sur brutale évic­tion de TF1, il y a bien­tôt 20 ans. Une retraite impo­sée, devenu un choix de vie…

    « Dès que quelque chose m’em­bête un petit peu, j’ai la faculté d’oc­cul­ter. » A l’autre bout du télé­phone, la voix est incroya­ble­ment fami­lière, entre la grande sœur et l’amie d’en­fance, voire la « nounou » comme la quali­fient encore beau­coup de tren­te­naires. Quand on demande à Doro­thée de racon­ter cette dernière jour­née, la dernière du Club Doro­thée, sur TF1, elle s’en tient au factuel. A l’époque déjà, elle avait su serrer les dents pour rete­nir ses larmes. Alors, vingt ans après…

    Nous sommes le 26 août 1997. Les vacances touchent à leur fin et Paris reprend douce­ment des couleurs de rentrée. Rue de la Montjoie –qui ce jour-là porte assez mal son nom-, à la Plaine Saint-Denis, où se situent les studios de AB produc­tions, tout le monde est là. Notam­ment Jacky, le rocker sympa, Corbier, le chan­son­nier lunaire, la brune Ariane et elle, bien sûr, Doro­thée. Petit pull col roulé blanc, veste bleu élec­trique, elle chante :« Et même à l’autre bout du monde, quel que soit l’en­droit où l’on soit, aussi vrai que la terre est ronde, un jour on se retrou­ve­ra… » « Do » souffle les bougies des dix ans de son émis­sion. Il y a du bon petit soldat en elle. Quelque chose de volon­taire. « Je n’aime pas perdre le contrôle, me lais­ser aller, commente-t-elle aujourd’­hui. J’ai peut-être peur de trop montrer mes senti­ments. Pourquoi ? Allez savoir… Et puis, c’était déjà assez triste comme ça de partir, on n’al­lait pas en rajou­ter ! Quand j’ai commencé ce métier, vous savez, je me suis toujours dit qu’un jour ça s’ar­rê­te­rait, c’était clair dans ma tête. Mais j’au­rais préféré choi­sir la date moi-même. »TF1 ne lui en n’a pas laissé le loisir. « Ça a été le coupe­ret, le coup de massue. On ne me l’a pas annoncé offi­ciel­le­ment, j’ai appris les choses par les bruits de couloir, les « On a lu que… », « On a entendu que… »… »

    Cette dernière, Doro­thée aurait aimé la faire en direct, comme les autres. Mais la chaîne en a décidé autre­ment.« Ils ont dû penser que j’al­lais régler tous mes comptes, ce qui n’est pas du tout mon style, je n’au­rais rien fait de spécial. Ils ont  voulu sécu­ri­ser. Ce n’est pas grave. » Si d’autres ont gardé de la rancœur, elle non. Ce mot, comme regrets ou remords d’ailleurs, elle l’a rayé de son voca­bu­laire. Ques­tion de survie ? « Ques­tion d’édu­ca­tion », réplique-t-elle. Le vendredi 29 août, quand l’émis­sion est enfin diffu­sée et que ses cinq à six millions de petits fans apprennent du coup la triste nouvelle, Doro­thée, elle, est déjà ailleurs. Dans un chagrin plus privé dont elle nous demande de ne pas trop parler (« S’il vous plait, c’est mon point faible »). Juste dire alors que le soir même de l’en­re­gis­tre­ment de cette dernière, lors d’un diner orga­nisé par toute l’équipe, son télé­phone a sonné. Elle a répondu. Puis disparu. Sa maman, qui était malade, venait de mourir. Au moment où une page profes­sion­nelle se refer­mait, la sphère fami­liale se rappe­lait à elle doulou­reu­se­ment, certes, mais inten­sé­ment. Cette partie de sa vie qu’elle avait mise en sour­dine pendant près de vingt ans la convoquait. Frédé­rique Hoschedé, de son vrai nom, avait tout un tas de choses à faire, à décou­vrir, à rattra­per même. Et en premier lieu : « Un peu de vacances ne m’a pas fait de mal ! », sourit-elle.

    «  Cela n’a pas été si diffi­cile que ça en fait d’ar­rê­ter, avoue-t-elle. Il y a eu un petit silence, c’est vrai, j’avais besoin de digé­rer tout ça, je n’avais pas envie de me répandre, mais ce n’est pas dans mon tempé­ra­ment de rumi­ner ou de regret­ter. »Ok. Mais diver­tir la jeunesse de vingt à quarante heures de direct par semaine, déte­nir le record de spec­tacles avec quelques cinquante-neuf Bercy remplis à guichets fermés, avoir enre­gis­tré une ving­taine d’al­bums (trente millions de disques vendus)… Le simple fait d’énu­mé­rer tout cela donne le tour­nis. « Je comprends, s’amuse-t-elle,moi-même, je suis épui­sée rien qu’à regar­der des docu­men­taires qui me sont consa­crés ! ». Doro­thée assure pour­tant que tout cela n’était ni une corvée, ni un sacer­doce, mais juste sa vie. Qu’a­voir été privée des siens, privée d’en­fants aussi, était un choix déli­béré. « C’était ou la carrière, ou la vie de famille. J’ai privi­lé­gié la première. Je ne pouvais pas faire les deux. Et ce qui ne s’est pas fait, ne s’est pas fait, je l’ac­cepte. Je ne garde en mémoire que les bons moments, j’es­saie au maxi­mum en tout cas. Poli­tique de l’au­truche, me direz-vous ? Et pourquoi pas… » Derrière l’ap­pa­rence fluette, on sent une éner­gie de bull­do­zer, une force puisée dans des racines solides.

    Bretonne de cœur et d’ori­gines, il y a quelque chose de miné­ral et de clair en elle. Chez les Hoschedé, on a dû beau­coup s’ai­mer et se le dire. Elle confirme. « J’ai été bien proté­gée, bien diri­gée. Maman était très carrée, stricte quand il le fallait, mais hyper drôle aussi. Quand j’ai commencé ce métier, elle était toujours derrière à me dire « Atten­tion ! » Et ça, c’était bien. Papa, je l’ai perdu très tôt. Il chan­tait magni­fique­ment bien, il aurait adoré parti­ci­per à des spec­tacles, des albums, je suis sûre qu’on aurait fait des duos d’en­fer ! Il est parti trop tôt. Je commençais comme spea­ke­rine quand il est mort. En faisant ce métier, quelque part, j’ai réalisé son rêve. » Elle se souvient qu’en 1973, quand Jacque­line Joubert alors sur l’ORTF lui a proposé de faire de la télé­vi­sion, son père lui a dit : « Si tu aimes, vas y !»« C’est génial de la part d’un papa je trouve !, lance-t-elle.Maman était plus réti­cente, car plus protec­trice, mais elle ne m’a jamais empê­chée non plus. » Véri­table garçon manqué, plus portée sur les jeux de cow-boys et d’in­diens que sur les poupées (« au grand déses­poir de maman », précise-t-elle), Frédé­rique vouait un véri­table culte à son frère Jean-François, son aîné de sept ans. « Gamine, j’étais un boulet pour lui, mais vers l’âge de vingt ans, nous sommes deve­nus soudés comme les doigts d’une main. » En 2010, Jean-François est mort des suites d’une mala­die. « Je suis toujours leur fille, je suis toujours la sœur. Je pense à eux tout le temps ! Non stop ! Je me dis « Ah, s’ils étaient là ! », « Ah, s’ils voyaient ça ! ». Je vis toujours avec eux en fait. Je n’ai pas coupé le cordon. »« Faute de famille, l’homme, dans l’im­mense univers, tremble de froid », écri­vait André Maurois. S’il n’y a pas chez Doro­thée ce besoin vital de lumière qui fait que d’au­cuns s’y brûlent, c’est sans doute là qu’il faut en trou­ver l’ex­pli­ca­tion. Dans cette famille soudée, unie, perçue comme un nid protec­teur. Voilà encore comment expliquer qu’une déci­sion impo­sée par autrui, devint, dans les mois, les années qui suivirent, un choix person­nel. « C’est vrai ! Je n’avais pas envie de parler pour ne rien dire, ni de faire n’im­porte quoi pour le plai­sir de faire… »

    Et aller frap­per aux portes avec des projets sous le bras ? Se battre ? Emprun­tant aux enfants, l’une de leurs expres­sions, elle nous répond : « N’avais pas envie ! » En 2004, elle a pour­tant failli reprendre le rôle de Gérard Klein dans la série L’ins­tit. Quatre ans plus tard, entou­rée des anciens du « Club Doro­thée », elle a contri­bué au lance­ment de IDF1, chaîne locale d’Ile-de-France, propriété de son ancien produc­teur, Jean-Luc Azou­lay. En 2011, sur RTL9, chaîne du groupe AB, elle a animé quelques émis­sions sur la magie avec l’illu­sion­niste Laurent Beretta. Des appa­ri­tions toujours trop furtives. « Je n’ai pas baissé les bras, mais j’avançais au coup de cœur, confie Doro­thée. Quitte à faire quelque chose, j’au­rais aimé que ce soit diffé­rent. »Comme le cinéma par exemple. Après avoir tourné L’amour en fuite (1979), avec François Truf­faut, et Pile ou face (1980), entre Michel Serrault et Philippe Noiret sous la direc­tion de Robert Enrico, elle aurait pu y prétendre en effet… « On ne m’a rien proposé. L’étiquette était là, c’était impos­sible. » Label­li­sée télé, jeunesse, TF1, on lui a fait d’une certaine façon payer son succès, son omni­pré­sence, voire omni­po­tence.« Quand elle était à Antenne 2, les critiques la portaient aux nues, dès qu’elle est passée à TF1 qui venait d’être priva­ti­sée, elles l’ont clouée au pilori », raconte un de ses proches. Télé­rama osa même alors un « Faut-il brûler Doro­thée ? » en pleine une. « Les critiques étaient assez insup­por­tables, se souvient-elle. J’es­sayais de ne pas les lire, de ne pas les entendre, mais ce n’était pas toujours possible et certaines faisaient parfois très, très mal. Cepen­dant, je n’ai jamais eu envie d’y répondre. Si cela s’était déroulé à l’époque de Twit­ter et des autres réseaux sociaux, je n’au­rais pas répondu non plus. Cela ne sert à rien d’en­ve­ni­mer les choses. »

    Quand la lumière s’est éteinte, Doro­thée ne s’est pas perdue. Pas trou­vée non plus. Elle a juste conti­nué. Elle conti­nue. De sa vie privée, elle dit toujours « Tout va très bien, merci ! », pour couper court aux ques­tions. Début 2010, Thierry Demai­zière, jour­na­liste de l’émis­sion « Sept à huit »,  tenta de la faire réagir à la rumeur d’un cancer surmonté. Respec­tueux de son extrême discré­tion, ses intimes osent à peine avouer qu’elle vit avec un compa­gnon depuis plusieurs années. Doro­thée n’en­trouvre aucune porte.  « Mon inti­mité, c’est comme ma maison. Et peu de gens ont les clefs de ma maison. » Entre son appar­te­ment pari­sien et sa maison de Norman­die, la télé­vi­sion reste une vieille copine qu’elle fréquente dès le matin (les chaînes infos), puis au hasard des programmes. Evidem­ment, on ne peut s’em­pê­cher de lui deman­der si une émis­sion lui donne­rait envie. Petit racle­ment de gorge : « Est-ce que je suis obli­gée de répondre ? »… Selon Boris Cyrul­nik, « L’évo­lu­tion ne connaît pas la marche arrière. » Doro­thée non plus.

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  • Après l'immense succès à Paris en 2016 de la pièce Ne me regardez pas comme ça avec Isabelle MergaultSylvie va parcourir toute la France pour la présenter en province plusieurs mois. " C'est la première fois que je vais partir en tournée en province avec une pièce (de théâtre) qui laisse un grand sourire dans les cœurs, c'est important. Je me disais : « si je devais jouer une pièce dramatique, je serais complètement vidée. Alors que là on est porté par les rires, les applaudissements... "

    Autre actualité et non des moindres, le label anglais ACE Records va ressortir en Angleterre et aux USA les premiers titres que Sylvie a enregistré dans les années 60 (et des inédits comme Stupid Cupid...) aux Etats-Unis . Un retour en arrière qui amuse beaucoup la star et la preuve d'une carrière internationale unique pour celle qui a vendu plus de 40 millions de disques et CD dans le monde ! " Je me revois teenager sans aucun complexe allant enregistrer dans des studios mythiques, je trouvais cela tout à fait normal. Cela m'a amené à faire des tournées des radios aux Etats-Unis et des émissions de télévision à mes tout débuts. Je découvrais l'Amérique avec mes yeux d'enfant ".

    Et la surprise de la rentrée, c'est le livre d'Histoire/Géographie pour les 4ieme/3ieme aux éditions Hachette dont Sylviefait la couverture. Une consécration sans précédent pour un artiste. " J'ai surtout été très étonnée de découvrir la couverture de ce livre. C'est une photo de Jean-Marie Perier ou je suis allongée en train de lire. C'est un appel a la lecture peut-être. En tout cas j'aime beaucoup l'histoire donc je suis très honorée ! ".

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