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Vacances dans le coma… Fille cadette de Colette et René Sanson, grandes figures de la Résistance durant la seconde guerre mondiale, Véronique est une enfant intenable, admirative de son père mais en rebellion contre l’éducation bourgeoise qu’il souhaite lui inculquer. Ni les punitions, ni les heures de colle ne viennent à bout de la gamine, qui ne sait rester calme que devant un piano. Une petite musique l’appelle… Eté 1965, la famille Sanson rentrent de vacances. Sur la banquette arrière, Véronique, alors âgée de 16 ans, est étrangement calme, de plus en plus inerte. Sa sœur aînée, Violaine, alerte leurs parents. Direction les urgences. Diagnostic : méningite foudroyante. Atteinte d’amnésie partielle, Véro sait tout juste qu’elle a frôlé la mort. Son besoin de vivre intensément en est décuplé. Avec Violaine et un copain, François Bernheim, elle forme les Roche-Martin. Trio bientôt dirigé artistiquement par un certain Michel Berger. En avant la musique…
Nicoletta, son passeport pour l’Amérique… Début d’année 1973. Véronique chante désormais en solo et vit en couple avec Michel Berger. Un an plus tôt, sa maison de disques lui a présenté le musicien américain Stephen Stills, du groupe Crosby, Stills & Nash, en vue d’une collaboration. Rencontre électrique. Elle est fascinée par son charisme. Il est obsédé par sa beauté, au point de lui réclamer un dîner. Ils passeront une semaine entière dans une suite du George-V, amants clandestins et invisibles. Stills repart seul aux Etats-Unis. Puis revient en France… pour travailler en studio avec Véronique à la demande de Michel Berger ! Quand Stills demande la chanteuse en mariage, en février 1973, elle n’hésite plus. Ses parents sont atterrés. Berger ignore tout du projet. Véronique, elle, ne sait pas comment payer son billet pour les Etats-Unis. Dans une boîte de Saint-Germain-des-Près, elle s’épanche auprès de Nicoletta. Candidement, celle-ci lui conseille de suivre son bonheur. Et, bonne copine, se débrouille pour collecter la somme nécessaire au départ de la fugueuse.
Accouchement imminent au volant d’un chasse-neige… Finalement mariée à Stephen Stills en mars 1974, Véronique s’installe dans le ranch du musicien, perché à plus de 3000 mètres d’altitude dans le Colorado. La vie là-bas n’a rien de rock’n’roll. Pas un voisin à la ronde. Des mois de neige. Bienvenue dans le monde du silence. Lorsqu’elle se découvre enceinte, la chanteuse se sent plongée dans des abîmes de perplexité. Cette grossesse n’était pas prévue. Stephen Stills enchaîne les concerts, loin de leur ranch. Michel Berger, qu’elle a quitté « pour acheter un paquet de cigarettes » et qu’elle n’a jamais osé rappeler, lui manque de plus en plus. A l’heure des premières contractions, c’est seule, au volant d’un chasse-neige, que Véronique se précipite jusqu’à Boulder, la ville la plus proche. Son fils Christopher y naît sans complication le 19 avril 1974. Le début d’une grande histoire d’amour…
Un job de cantinière pour être au plus près de son fils… Quelques mois après son accouchement, la chanteuse sort Le Maudit, album enregistré avec les musiciens de Stills, mais secrètement dédié à Michel Berger. Sa vie artistique empiète sur sa vie maritale. Jaloux, Stephen Stills devient de plus en plus violent. Un sombre soir de l’été 1977, alors qu’il dîne au restaurant avec son épouse, il lui plante un couteau dans la main. Consolée de son enfer conjugal par le guitariste Bernard Swell, Véronique se décide à demander le divorce, en septembre 1978. La guerre est déclarée. Stills abonde en faux témoignages qui accablent la mère de son fils. La justice américaine accorde la garde exclusive de Christopher au rocker. Véronique ne dispose que d’un droit de visite. Irrésolue à abandonner son enfant, elle se fait engager comme cantinière dans son école, ne serait-ce que pour l’apercevoir, jusqu’à la découverte de la mascarade. Au terme d’une longue bataille, elle obtiendra la garde de son fils, en 1980, à condition, dans un premier temps, de rester vivre à Los Angeles. Trois ans plus tard, mère et fils pourront enfin rejoindre la France.
L’ange qui la sort de l’alcool… Réfugiée à Triel-sur-Seine avec son fils, Véronique redécouvre la liberté. C’est un vertige. Pas faite pour la solitude, Véro. Avec les années, elle s’efforce de mener une vie bucolique dans son jardin le jour, cherche le sommeil la nuit, traque l’inspiration à toute heure. Celle-ci lui échappe. La chanteuse commence à boire. Elle s’éprend d’un autre gamin paumé, Pierre Palmade. Le couple se marie en 1995. Il la fait tellement rire ! Puis, tellement pleurer quand, incorrigible noctambule, il vient s’affaler dans leur lit aux premières lueur du jour… Tant qu’à mener des vies séparées, la chanteuse et l’humoriste décident d’acter leur divorce, en 2001. Véronique boit un peu plus, beaucoup, trop. A Triel-sur-Seine, le fracas des bouteilles a remplacé les notes de piano. Inquiet pour sa mère, Christopher Stills réunit un soir tous ses proches autour d’elle. Lors de ce dîner, il invite sa mère à entrer en cure de désintoxication. Ce qu’elle fera, par amour et par instinct de survie. La douceur du danger ne l’a pas effleurée depuis.
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Le manager de la chanteuse assure qu'il n'a jamais autorisé la création de cette poupée qui n'est, selon lui, pas un objet dérivé officiel de la star.
La poupée à l'effigie de Céline Dion crée l'embarras. Au lendemain de la diffusion d'une photo sur les réseaux sociaux de la chanteuse posant avant sa poupée en robe de soirée Armani Privé, son équipe se désolidarise du projet
Aldo Giampaolo, le manager de Céline Dion, n'a pas du tout apprécié la manière dont tout cette histoire s'est déroulée. Selon lui, la poupée créée par la compagnie italienne Magia 2000, qui collabore avec Mattel, maison de Barbie, n'est pas du tout un produit dérivé officiel de la star. "On s'est fait arnaquer!", a-t-il déclaré au site canadien La Presse. Il a par ailleurs assuré n'avoir jamais donné son accord pour la création de cette figurine.
"Si j'avais été là, il n'y en aurait pas eu de photo"
Il regrette également cette photo très relayée sur le web de Céline Dion posant avec sa poupée, dans la même robe.
"Un tailleur d'Armani Privé venu rencontrer Céline pour l'essayage d'une robe vendredi dernier lui a montré cette poupée qu'un ami à lui avait créée et a demandé à Céline s'il pouvait prendre une photo d'elle pour l'ami en question. Si j'avais été là, il n'y en aurait pas eu de photo. Mais Céline est gentille et elle a accepté sans se douter que la photo se retrouverait sur les réseaux sociaux", a-t-il expliqué.
Aldo Giampaolo s'est alors empressé de contacté Luciana Pasquon, la directrice des ventes mondiales d'Armani, à Milan pour tenter d'élucider cette affaire. "Armani est aussi embarrassée que nous", a-t-il conclu.
Jeudi la compagnie italienne Magia 2000 postait une photo de la chanteuse tenant fièrement sa poupée, habillée pour l'occasion de la tenue qui a inspiré sa réplique. Une robe qu'elle a portée lors de plusieurs spectacles à Las Vegas, où elle est en résidence depuis 2003. Mais si la robe est assez réussie, la poupée ne rend pas vraiment hommage au visage de la diva québécoise. De nombreux fans se sont offusqués sur les réseaux sociaux en découvrant le visage "raté" de la poupée.
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Les Rolling Stones reviennent avec un nouvel album. Douze reprises de standards du blues dont deux en collaboration avec Eric Clapton.
On n’y croyait plus ! Après des semaines de spéculations, les Rolling Stones officialisent enfin et annoncent la sortie prochaine de leur nouvel album, Blue and Lonesome. Décrit comme « cinq décennies de préparation et seulement 3 jours d’enregistrement », cet album, qui sera le 25ème du mythique groupe de rock, est l’album qui les ramène à leurs racines.
Après plus de 10 ans loin des studios d’enregistrement, les papys du rock n’ont pas fait les choses à moitié. Ils reviennent avec pas moins de 12 titres de reprises blues, dont 2 en collaboration avec leur ami Eric Clapton. Hasard ou coïncidence ? Celui-ci se trouvait dans le studio voisin lors de l’enregistrement à Londres en décembre 2015. D’après l’entourage du groupe, l’enregistrement s’est fait de façon très spontanée, naturellement.
Don Was, qui coproduit l’album avec Mick Jagger et Keith Richards va même jusqu’à déclarer : « Cet album est un manifeste à la pureté de leur amour pour la musique et, pour les Stones, le blues est la base de toutes leurs créations. »
Ça fait plutôt envie et on a hâte d’être au 2 décembre prochain, date de sortie du disque, pour pouvoir découvrir ça de nos petites oreilles.
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Elle vient de sortir un coffret événement, Dorothée l’essentiel (édité chez Universal) célébrant ses 35 ans de carrière. Soixante-douze titres dont treize inédits, qui ont le goût de ces "années Dorothée", celle de nos enfances. Mais au fait, son enfance à elle, Dorothée, quel souvenir en garde-t-elle ? La star raconte…
"Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement nostalgique mais j’ai encore en mémoire l’odeur du café au lait et le goût des tartines de beurre salé que préparait ma grand-mère maternelle. Nous y avions droit, après les longues journées à la plage, en Bretagne, où je passais toutes les vacances scolaires. Moi qui n’aimais pas tellement manger - à part les sucreries ! – j’en salive rien que d’y penser.
Petite fille, quand mes parents, Jacqueline et Maurice, avaient décidé que je ne pouvais pas bouger si mon assiette n’était pas finie, alors je passais de longs moments à table. Et le chien, à mes pieds, grossissait de ce que je lui refilais en douce !
Ingénieur à son compte, mon père travaillait beaucoup et je ne crois pas être partie plus de deux ou trois semaines en vacances avec lui de toute ma vie… Il ne m’a pas manqué pour autant parce que nous partagions des moments de vraie complicité. Il adorait chanter ! Rina Ketty ou Georges Brassens – avec lequel il avait d’ailleurs un petit air de ressemblance ! Plus jeune, il avait fait partie de la chorale de Bourg-la-Reine, où nous vivions. Le soir, il me faisait réciter mes leçons en chanson. Il est décédé lorsque j’avais 23 ans, mais je pense que s’il avait vécu plus longtemps, nous aurions sûrement fait un disque ensemble… C’est peut-être mon seul regret.
Je me souviens qu’il improvisait des airs à partir de mes poésies, mes conjugaisons et que nous reprenions en choeur. Ça marchait bien ! A part pour les maths, qui n’ont jamais été mon fort.
En classe, je n’étais pas au premier rang. J’allais dans une école tenue par des religieuses où il fallait se tenir à carreau. Comme à la maison, où ma mère veillait à ce que nous soyons, mon frère et moi, des enfants bien élevés. Cela ne me déplaisait pas, même si j’étais plutôt dissipée. Je faisais le clown. Ça m’a d’ailleurs valu d’être virée du cours de danse. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais un grand frère de sept ans mon aîné – Jean-François – mais j’étais plutôt du genre garçon manqué. Je n’aimais rien de plus que de jouer aux cow-boys et aux indiens et de grimper aux arbres !
J’étais toujours fourrée chez les copains, les copines, je jouais dans le jardin, je filais chez mes grand-mères, Eugénie que tout le monde appelait Tante Nini, et Marcelle, qui vivaient toutes les deux tout près de chez nous. J’étais une fillette joyeuse, extravertie mais paradoxalement, très timide.
Dans ma famille, on n’était pas très «grand rassemblement», «grandes occasions». A part ma grand-mère maternelle, la fameuse Nini, qui, elle, aimait organiser de grands déjeuners où elle réunissait toute la famille. Mais sinon, on ne fêtait pas les anniversaires par exemple. Ma mère surtout était contre les célébrations à date précise, le fait d’être « obligé ». D’un autre côté, comme je suis née le 14 juillet, mon anniversaire c’était par la force des choses un jour de fête. Même si en Bretagne, j’ai rarement eu mon feu d’artifice, pour de sombres raisons météorologiques que je tairais ici ! De toutes façons, ça ne m’a jamais dérangée de ne pas être plus fêtée que ça. D’être en famille, avec ceux que j’aimais, me suffisait. Et ça me suffit toujours d’ailleurs…
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"Je préfère écrire des chansons sur des vérités qui dérangent plutôt que sur des mensonges qui font sourire. Cette chanson, je la dédie à la connasse du Nouvel Obs". Voilà les propos tenus par le chanteur Renaud pendant qu'il se produisait sur scène le 1er octobre, alors qu'il allait commencer son morceau Hyper Cacher, dédié aux victimes juives du terroriste Amedy Coulibaly,
La "connasse" de l'Obs, c'est Sophie Delassein. Et elle a voulu répondre aux attaques du chanteur dans une lettre ouverte, rendue publique par Le Plus de L'Obs. Selon elle, le différent qui l'oppose à Renaud date de 2006, alors qu'elle lui avait alors reproché d'avoir publié une croix gammée : "Ah! Votre image! Comme si j'avais titillé une âme mal à l'aise avec un passé pesant, oppressant, honteux. Un passé qui, s'il ressurgissait publiquement ferait scandale et salirait cette belle image d'anarcho-mitterrandiste, d'humaniste de gauche, d'arbitre intransigeant entre le bien et le mal", répond la journaliste.
Avant de poursuivre : "Votre longue tournée va se poursuivre. Alors, plutôt que de me traiter tous les soirs de 'connasse' devant une foule d'avance conquise, une foule éprise, je vous invite à venir me le dire en face que je suis une 'connasse'. Bien en face, Renaud. Un peu de courage. Venez." On imagine que Renaud est en train de préparer sa réponse...
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Gros tube, la chanson Thriller a été écrite par Rod Temperton, mort le 5 octobre 2016.
L'auteur de Thriller était anglais. Il s'appelait Rod Temperton et il est mort d'un cancer le 5 octobre à l'âge de 66 ans. Né à Cleethorpes en Angleterre, il a débuté au clavier et à l'écriture de chansons au sein du groupe de funk Heatwave. Repéré par le producteur Quincy Jones grâce à son tube Boogie Nights, il rejoint alors l'équipe qui entoure Michael Jackson. Il lui compose notamment les tubes Rock With You, Off The Wall et surtout Thriller. Rod Temperton a également travaillé pour George Benson (Give Me The Night) et James Ingram (Ya Mo B There). Très discret, il était surnommé dans le métier "l'homme invisible". Quincy Jones lui a rendu hommage via un tweet.
Au départ, Thriller s'appelait Flashlight. Dans un documentaire réalisé en 2006 pour une radio britannique, Rod Temperton avait raconté : "A l'origine, quand j'ai fait la démo de Thriller, la chanson s'intitulait Starlight. Quincy Jones, producteur de l'album, m'a alors dit : Tu es parvenu à proposer un super titre pour le précédent album (Off the wall, NDLR), montre moi ce que tu peux faire pour celui-ci." Je suis allé dans un hôtel, ai écrit deux ou trois cents titres et ai fini par trouver Midnight Man. Le lendemain matin, je me suis levé et j'ai seulement prononcé le mot Thriller. Je me suis dit que c'était LE titre, je le voyais déjà tout en haut du hit-parade." Il avait vu juste. Depuis, l'album est considéré comme le disque le plus vendu de tous les temps depuis sa sortie en 1982 avec, selon les estimations, entre 51 et 65 millions d'exemplaires écoulés.
Jennifer Beals (Flashdance) devait jouer dans le clip. La jeune fille poursuivie par les zombies dans le clip s'appelle Ola Ray, actrice et playmate dans le magazine Playboy en juin 1980. Ce n'était pas le premier choix de Michael Jackson et du réalisateur John Landis qui avaient pensé à Jennifer Beals, révélée par le film Flashdance. Cette dernière avait alors refusé la proposition, occupée par un autre tournage.
Le costume de Michael Jackson a été conçu pour le rendre « plus viril ». Réalisateur du clip, John Landis avait pour habitude de travailler avec sa femme Deborah, costumière de métier. Elle a raconté, après la mort de Jackson, avoir pensé à ce costume rouge en V parce qu'elle voulait qu'on ne voie que lui lors des chorégraphies, et pour le rendre « plus viril ». L'un de ces deux costumes utilisés lors du tournage a été vendu en 2011 pour 1,8 million de dollars à un homme d'affaires texan.
La vidéo de Thriller est considérée comme sacrée aux USA. En 2009 à Washington, la librairie du Congrès a décidé de faire rentrer le clip de 14 minutes dans ses archives, le sacrant ainsi trésor national aux côté du film Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone ou encore du Muppet Show.
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Kylie Minogue et son fiancé Joshua Sasse veulent s’unir à Melbourne. Mais la cérémonie n’aura pas lieu tant que le mariage homosexuel ne sera pas légal en Australie.
En février dernier, Kylie Minogue, 48 ans, et Joshua Sasse, 28 ans, annonçaient leurs fiançailles en publiant une annonce dans le Daily Telegraph, un journal anglais. Aujourd’hui, le couple souhaite plus que tout s’unir. Seulement voilà, la chanteuse et son fiancé ne le feront pas tant que le mariage ne sera pas ouvert aux homosexuels en Australie.
C’est ce que l’acteur britannique a révélé lors d’une interview accordée à la chaîne canadienne, Network Seven. « Il y a des chances pour que le mariage ait lieu à Melbourne ... [Mais] nous ne serons pas mariés tant que cette loi ne passe pas en Australie », a expliqué Joshua Sasse, qui a lancé ce week-end une campagne pour la légalisation du mariage gay en Australie.
« Quand j'ai découvert que le mariage gay était illégal en Australie, j'étais stupéfait. Je ne peux simplement pas comprendre que je puisse épouser la personne que j'aime et que quelqu'un d'autre ne puisse pas en raison de son orientation sexuelle, pour des raisons morales ou religieuses, ou quoi que ce soit d'autre », a-t-il expliqué.
Très impliquée elle aussi pour la légalisation du mariage gay, Kylie Minogue avait déjà pris position dans le passé. Cette dernière avait déclaré que « la Terre ne s’était pas effondrée » lorsqu’il a été autorisé dans d’autres pays, et que « l’amour est l’amour ».
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Terminé, les Florent Pagny, Johnny Depp, Lenny Kravitz et autre Benjamin Biolay… Dans la vie de Vanessa Paradis, il n'y a finalement qu'un seul homme, et il s'appelle André.
Il est autodidacte. Longtemps, André, le père de Vanessa, a travaillé le polyuréthanne pour lui donner l’aspect du bois. Avec son entreprise de décoration implantée dans le Val-de-Marne, il a même participé à la rénovation de Disneyland Paris à l'occasion des vingt ans du Parc. À l'époque, il avait même travaillé sur une des attractions phares, à savoir le navire Pirates de Caraïbes, immortalisé au cinéma par son ex-beau-fils Johnny Depp, alias le capitaine Jack Sparrow.
Souvent, il arrive à André d'accompagner sa fille à l'aéroport pour porter les valises, une balade dans les boutiques de décoration, de l'assister pour un déménagement à organiser... Elle peut toujours compter sur lui.
Quant à sa mère Corinne, elle n'est jamais loin non plus de Vanessa. Sœur de l'acteur Didier Pain qui fut à l'origine de la carrière de chanteuse de sa Vanessa, Corinne l'a toujours soutenue, accompagnée dans ses choix. À son sujet, Vanessa Paradis avait déclaré au magazine Elle : "Maman est ma meilleure amie. Elle me connaît par cœur. À ma façon de dire bonjour, elle sait si je vais bien ou mal (…) C’est mon modèle de femme."
André et Corinne sont par trois fois grand-parents : Lily-Rose et Jack, les enfants de Vanessa et de Johnny, sans oublier le petit garçon de la cadette Alysson, en couple avec le comédien Guillaume Gouix. Dans L'Express, elle avait expliqué : "J’ai des parents magnifiques, qui s’aiment toujours autant et nous ont élevées, ma sœur et moi, dans le dialogue, l’amour, le partage. Grâce à eux, j’ai appris à savoir ce qui était bon pour moi, à présenter mes idées, à les défendre".
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La consécration pour la populaire diva...Céline Dion avait eu droit aux plus belles récompenses de l'industrie musicale (Grammy, Victoire de la musique, Billboard Icon Award...). Là voilà maintenant honorée d'une façon amusante !
En effet, la société italienne Magia2000 vient de dévoiler une pièce unique en hommage à la chanteuse québécoise. Sur le compte Instagram de la marque, on a pu découvrir une poupée à l'effigie de la star, vêtue de sa somptueuse robe argentée issue de la collection Armani Privé printemps 2009, qu'elle porte sur la scène du Colosseum de Las Vegas. "C'est un honneur de finalement partager cette poupée spéciale magia 2000 que nous avons créée pour la seule et l'unique, l'incroyable Céline Dion. Le talent, la voix et le côté humain que nous avons toujours aimés au fil des années ont été la vraie inspiration. Et quelle artiste ! Merci pour cette joie, on vous aime", était-il écrit.
Mario Paglino et Gianni Grossi, les créateurs, qui travaillent depuis dix ans avec la société Mattel et le comité chargé de la création des mythiques poupées Barbie, ont eu la chance de présenter leur poupée à Céline Dion, à Las Vegas ! En effet, la chanteuse a posé avec son double dans sa loge, tenant également dans sa main le livre de Dreaming of Dolls, Golden edition. Le jouet rejoint ainsi d'autres poupées stars nées des mains des créateurs, à qui l'ont doit aussi celle de Brigitte Bardot ainsi qu'une vaste collection autour de Madonna.
À noter que Céline Dion, dont le come-back dans les charts avec le disque Encore un soir est couronné de succès (411 633 copies vendues rien qu'en France en un mois !), est en compétition dans la catégorie Artiste féminine francophone de l'année au NRJ Music Awards 2016.
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Johnny Hallyday a révélé ce 4 octobre 2016 sur les réseaux sociaux son nouveau tatouage, jolie déclaration d'amour à sa femme Laeticia.
Johnny Hallyday ne cesse de clamer son amour pour sa femme Laeticia . Mais, pour prouver à sa belle à quel point il l'a, au propre comme au figuré, dans la peau, le chanteur s'est récemment fait faire un tatouage très spécial. Johnny Hallyday a révélé sur les réseaux sociaux le 4 octobre 2016 son nouvel encrage encore tout frais dessiné au creux du biceps. Un tatouage qu'il décrit lui-même et en anglais : "me and my love for eternity" (moi et mon amour pour l'éternité) sur lequel figure un couple de squelettes — clairement un homme et une femme — échangeant un baiser même dans la mort.
Si Johnny Hallyday fait sa déclaration à Laeticia en anglais, ça n'est pas uniquement par coquetterie. Le chanteur vient d'achever un road-trip de deux semaines à moto aux États-Unis - un voyage Nouvelle-Orléans/Los Angeles - en compagnie du comédien et cinéaste Guillaume Canet et du compositeur Yodelice alias Maxime Nucci . Les copains bikers ont été immortalisés par Laeticia en personne sur les réseaux sociaux (voir diaporama), Johnny préférant quant à lui partager une petite vidéo de lui et Guillaume Canet à Malibu, en Californie.
Johnny Hallyday publiera par ailleurs le 21 octobre 2016 Rester vivant, un combo CD/DVD du concert qu'il avait donné en mars de la même année à Bruxelles, quelques jours après l es attentats perpétrés le 22 mars 2016 dans la capitale européenne.
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Elles n'avaient pas été réunies toutes les trois depuis des mois. Elles viennent d'illuminer la Fashion Week parisienne. Pour Jane, éprouvée par le deuil de sa fille aînée Kate et la maladie, le bonheur est désormais un devoir. Une promesse faite à ses deux autres enfants, Charlotte et Lou.
Une femme libellule, fragile, mais résolue à défier la gravité. Il y a bientôt vingt ans, la cinquantaine frémissante, elle osait cette métamorphose sur la pochette de son album À la légère. Ce mardi 26 septembre, Jane Birkin a de nouveau fendu sa réserve, virevoltant sous les arches de l’Abbaye de Penthemont, dans le 7e arrondissement parisien. Curiosité de découvrir les créations d’Anthony Vaccarello pour la maison Saint Laurent, sans doute. Contentement devant les flashs qui crépitent, ravivent la mémoire des jours heureux et fixent ce que l’on sait désormais éphémère, plus certainement. Ce soir-là, sourire laqué de rouge, smoking à la coupe floue et tennis blanches délacées, la chanteuse était portée par deux ailes : ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon. Instant de communion, rare et d’autant plus précieux. Depuis la disparition de Kate Barry, la fille et la sœur aînée, en décembre 2013, les trois femmes ont entamé le travail du deuil séparément. Trop de souvenirs brassés, trop de peines confondues. Accompagnée par son époux Yvan Attal et leurs enfants, Ben, Alice et Joe, Charlotte a quitté Paris, ville hantée par le fantôme de Kate, pour New York. Lou, bousculée par des inconnus qui lui confiait avoir eux aussi connu un suicide dans leur famille, s’est réfugiée dans l’enregistrement d’un deuxième disque et sur scène. Rongée par la culpabilité de « n’avoir pas su protéger », Jane, déjà éprouvée par une péricardite dysimmunitaire aïgue, a lu des textes de Serge Gainsbourg, puis repris ses titres en version symphonique, devant des auditoires respectant un silence religieux.
Après des mois « à regarder le papier peint » dans sa maison parisienne, la chanteuse a retrouvé le goût de vivre et même, plus forte, l’envie d’exister. La bienveillance de ses admirateurs, qui l’embrassent dans la rue et calent leur souffle sur le sien en concert, la bouleverse. Dans quelques jours, elle chantera Serge, en Pologne. Son entourage murmure un projet d’album, huit ans après la sortie du très introspectif Enfants d’hiver. Orpheline de son Pygmalion, puis de son père, David Birkin, à quelques jours d’intervalle, en 1991, « Babe alone in Babylone » soupirait alors que « survivre, c’est dégoûtant ». Elle ne prenait même plus la peine de changer les ampoules chez elle. « Etre aimée vous couvre comme un manteau », susurre-t-elle aujourd’hui.
« Souris et le monde sourit avec toi, pleure et tu pleures toute seule ». Malgré les hospitalisations, un « problème de globules blancs qui tirent sur les rouges », comme elle l’a expliqué à ses petits-enfants, la chanteuse a fait sienne la devise de sa mère Judy Campbell, décédée en 2004.
Le 14 décembre, « Jane B. » fêtera ses soixante-dix ans. Elle n’ignore pas qu’elle a changé physiquement. Devant sa glace, le matin, elle regrette parfois cette peau qui fait « à peu près trois tailles de trop ». Elle pousse alors un grand cri et puis, tout va mieux, les complexes sont évacués. Elle a la politesse d’épargner à ses proches la lourdeur de ses traitements.
Lou, l’enfant rebelle, s’est révélée la plus présente, au cours des dernières semaines. De retour en France, Charlotte a enchaîné le tournage de La promesse de l’aube d’Eric Barbier avec celui des Fantômes d’Ismaël d’Arnaud Depleschin. Après quelques jours sous le soleil d’Avignon, sa sœur cadette est venue rejoindre leur mère, à Lannilis, dans les Abers, fin août.
Retrouvez l'intégralité du sujet « Jane Birkin: plus forte pour Charlotte et Lou », ainsi que les photos de leurs retrouvailles dans le magazine Gala en kiosque ce mercredi 5 octobre.
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Renaud est bel et bien toujours debout et il l'a à nouveau assuré à ses fans. Le chanteur leur a écrit un bouleversant message sur son compte Facebook.
Renaud le sait : ses fans lui sont d'un soutien indéfectible. Le chanteur rebelle à la voix rauque, revenu en pleine forme après une longue traversée du désert avec un nouvel album, sorti au mois d'avril 2016, est désormais de retour sur les routes de France depuis le 1er octobre. Très ému de retrouver son public, le chanteur leur a adressé un message déchirant via son compte Facebook, quelques jours seulement après le lancement de sa tournée à Evry. "Ben, quoi ? Dix ans pile d'attente depuis la sortie de Rouge Sang c'est quand même pas la mer à boire ! L'amer je l'ai déjà bu. Croyez-moi et jusqu'à la lie !, commence-t-il tout d'abord. Sans déc', ça a été long, mais heureusement vous m'avez jamais laissé béton. Vous avez toujours été là. Présents partout ou mon pas titubant tentait de me mener. Vous étiez presque aussi nombreux que les paparazzis (non, j'rigole). C'est en partie grâce à vous si j'ai remis le pied à l'étrier de la chansonnette et que j'ai retrouvé cette voix remarquable qui a toujours fait ma renommée..."
Renaud combat le terrorisme à sa façon
Renaud, qui a consacré plusieurs titres de son dernier album éponymes aux récents attentats qui ont frappé la France, a ensuite invité son public à se battre contre la barbarie, grâce à l'amour. "Ca leur plait pas à ces fanatiques qu'on chante, qu'on s'aime et qu'on boive des coups entre aminches..., rappelle-t-il. Pour leur faire la nique (pour ne pas dire autre chose d'un peu plus vulgos), on va rien changer à nos habitudes, on va rester "debout" (et même la nuit) pendant cette tournée. On va chanter et célébrer nos retrouvailles en faisant un grand bras d'honneur à tous ces barbares qui veulent nous contraindre par une violence dégueulasse."
Une note positive pour finir
Afin de ne pas clôturer son message d'espoir et de fraternité sur une mauvaise note, Renaud a fini son billet d'humeur par quelques mots d'humour, rappelant qu'il avait "un concert à donner". "Faut qu'je chauffe ma voix. Pour la salle, je ne pense pas que ce soit la peine : je vous fais confiance pour ça !", poursuit-il ensuite, visiblement aux anges d'avoir retrouvé ceux qui ne l'ont jamais lâché. Et à ces derniers, Renaud a d'ailleurs fait une belle promesse : plus personne n'aura "à attendre dix ans pour (l)e retrouver sur disque ou scène". "Maintenant qu'on s'est retrouvés, on s'lâche plus, promis !", a-t-il assuré à ses fans, concluant avec un clin d'oeil à son passé trouble : "Et c'est pas une promesse d'ivrogne !"
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Des mélomanes attendaient avec impatience l'ouverture cette semaine d'un musée dédié à Prince dans sa propriété du Minnesota, aux Etats-Unis, mais ses fans devront encore patienter en raison d'une décision du conseil municipal de la ville où résidait Prince, réclamant plus de temps pour débattre du projet.
L'icône de la pop s'était installée en 1987 dans ce complexe de Paisley Park à Chanhassen, une banlieue de Minneapolis, et c'est là qu'il est mort le 21 avril dernier d'une overdose d'analgésiques.
Le projet d'ouvrir au public ce complexe mythique de 5.000 m2, abritant notamment un studio d'enregistrement, devait se concrétiser jeudi, une semaine avant un grand concert en hommage à l'auteur de Purple Rain également dans le Minnesota, son Etat natal dans le nord des Etats-Unis.
Un problème de circulation et de parking
Le conseil municipal de Chanhassen a toutefois jugé lors d'un vote mardi qu'il fallait plus de temps pour débattre du projet. Des habitants ont notamment souligné lors d'une réunion de plus de trois heures, que la venue chaque année de quelque 600.000 fans dans cette commune de 24.000 âmes pourrait poser des problèmes de circulation et de parking.
Des membres du conseil municipal ont réclamé à Bremer Trust, qui administre le patrimoine du défunt chanteur à la demande de ses frères et soeurs, de fournir un plan plus détaillé sur la façon d'anticiper l'impact de ce nouveau tourisme.
Le report de l'ouverture du complexe, que très peu de personnes ont visité du vivant de l'artiste, risque de décevoir de nombreux fans qui avaient déjà pu acheter leurs billets en ligne pour visiter le musée.
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Marianne Faithfull fera partie des premiers artistes à chanter au Bataclan après sa réouverture en novembre. "Cela ne sert à rien d'avoir peur", estime l'égérie du "Swinging London" qui veut rendre hommage aux victimes et aider à "panser les plaies".
A 69 ans, l'Anglaise à la voix éraillée et brumeuse, icône de la scène rock des années 60, se dit "honorée" d'avoir été sollicitée pour faire partie de ceux qui redonneront vie au Bataclan, un an après l'attentat du 13 novembre 2015.
La salle parisienne doit rouvrir à la mi-novembre avec deux concerts du Britannique Pete Doherty. Le 25 novembre, Marianne Faithfull y interprétera pour la première fois They Come at Night ("Ils viennent la nuit"), une chanson qu'elle a écrite juste après l'attentat qui a fait 90 morts lors du concert des Eagles of Death Metal.
"J'étais absolument horrifiée"
Écrire ce texte, "c'est la seule chose que je pouvais faire" après cet événement, raconte la sexagénaire, qui vit entre Paris et l'Irlande. "J'étais absolument horrifiée".
"Je ne pensais pas du tout à chanter au Bataclan. On me l'a demandé et j'ai été très contente", poursuit l'artiste, en recevant l'AFP dans son appartement parisien où elle écrit la plupart de ses chansons.
Lors de son concert, elle "ne dira rien à propos de cette nuit là". Mais "le fait que je fasse le concert et que j'aie écrit la chanson parlent d'eux-même", glisse-t-elle, une cigarette à la main et une tasse de thé posée devant elle.
Pour cette figure mythique du "Swinging London", se produire dans la salle du Bataclan "qu'elle adore" - où elle a chanté et été voir Jane Birkin en concert - sera aussi une manière de rendre hommage à tous ceux qui ont vécu le 13 novembre, "les victimes mais aussi ceux qui n'ont pas été tués" et ont été "complètement traumatisés". "La musique peut panser les plaies, c'est pour cela que chanter au Bataclan est une bonne chose", dit-elle.
L'interprète de Broken English reconnaît appréhender "un peu" cette date. Mais "cela ne sert à rien d'avoir peur", ajoute-t-elle. "Je ne pense pas que ça se reproduira. Et si ça se reproduit, ça se reproduit. Qu'est-ce qu'on peut y faire ?".
"Sexe, drogue et rock'n'roll"
Avant ce concert, la chanteuse, qui sort de deux années difficiles marquées par des fractures de la hanche et infection des os, a sorti vendredi un nouvel album live, No Exit, dont le titre est emprunté à la traduction anglaise de "Huis Clos" de Jean-Paul Sartre.
Il a été enregistré pendant sa tournée européenne entamée fin 2014 pour marquer ses 50 ans de carrière. Tournée interrompue début 2015 pour se faire opérer de la hanche.
Artiste aux multiples résurrections, à la vie très "sexe, drogue et rock'n'roll", marquée par les excès, les drogues et un cancer, elle assure "souffrir constamment" encore aujourd'hui et "être très abîmée".
Elle ne peut plus "voyager hors d'Europe" ni "faire de tournées". Mais "je peux toujours écrire, faire des disques, donner des concerts occasionnels", explique-t-elle de sa voix de fumeuse. Elle prépare un nouvel album pour l'an prochain, qui devrait s'appeler Negative Capability. Au programme, des chansons écrites par ses soins et des collaborations - dont une peut-être avec Nick Cave et une autre possible avec le leader de Blur Damon Albarn.
"Je ne peux pas continuer comme avant. Mais je n'arrêterai pas complètement", conclut-elle.
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Un fier à bras, une machine à remplir les salles ? Pas seulement. Au fil de son autobiographies, le patron incontesté du rock américain se révèle en homme fragile.
Doug Springsteen est assis, seul, dans sa cuisine. La lumière est éteinte, la nuit est déjà bien avancée. Sur la table, les bières – vides – s’amoncellent, le cendrier déborde depuis longtemps. Ses journées à l’usine ou au volant de son taxi ? Sans intérêt. Dans ce patelin du New Jersey en cette fin des années soixante, les jours se suivent et se ressemblent. Il entend un bruit, son fils Bruce est de retour de virée. A peine ce dernier a-t-il mis un pas dans la modeste maison que l’engueulade éclate, violente, orageuse. Bruce, qui n’est pas encore The Boss, a l’habitude. Il sait que son père va une nouvelle fois lui reprocher sa dégaine de marginal, ses cheveux longs, son peu d’appétit pour les études ou encore celui, plus prononcé, pour le rock et les filles. Le père et le fils s’aboient dessus, sont à deux doigts d’en venir aux mains. Alertée, Adele, la mère, intervient, en pleurs. Une nouvelle fois, c’en est trop : Bruce quitte en hurlant la maison par la porte de derrière, tente de mettre le plus de distance possible entre lui et ce paternel qui ne connaît que deux modes d’expression : le silence ou la colère.
Sur scène, entre deux morceaux lors de ses concerts fleuves, Bruce a souvent raconté ce Springsteen-là. Un adolescent introverti et complexé, en conflit permanent avec son père et qui, déjà, grattait la guitare et noircissait à longueur de temps des cahiers de textes. Un homme et un artiste aux contours peu connus sous nos contrées que l’on retrouvera au fil de son autobiographie intitulée Born To Run, en librairies le 27 septembre et accompagnée d’une compilation. Dans cet ouvrage dont quelques extraits ont été récemment dévoilés par Vanity Fair, le rockeur revient longuement sur ses relations explosives avec ce père, qui font partie intégrante de son processus créatif. « Il en a même fait des chansons », précise le journaliste Serge Kaganski. Parmi elles, le cofondateur des Inrockuptibles – et fan assumé du Boss – pointe Independance Day, l’histoire d’un fils qui quitte sa famille le jour de l’Indépendance américaine et Factory, celle d’un ouvrier à la vie monotone. Et surtout la chanson Adam Raised a Cain, qui conte une malédiction transmise de père en fils.
Une chanson en forme d’indice, de jeu de piste vers un lourd secret de famille désormais dévoilé. Si Bruce Springsteen a souvent convenu lors d’interviews qu’il souffrait de dépression profonde, il révèle dans son autobiographie qu’il a hérité cette psyché cabossée de la famille de son père. Une tribu avec la folie dans le sang où l'on compte des paranoïaques et des agoraphobes en pagaille, où l'on croise des tantes qui se tirent les cheveux ou bien qui émettent sans raisons des bruits étranges. Lui-même n’est pas épargné, consultant des psys depuis le début des années 80, en grand consommateur d’antidépresseurs. Pour décrire ces troubles, il utilise une métaphore automobile : "Je me suis toujours figuré la dépression comme une voiture dans laquelle reposent toutes les facettes de ma personnalité. De nouvelles facettes peuvent entrer, mais les anciennes ne peuvent pas sortir. Tout dépend, en fait, de celles qui ont les mains sur le volant, et à quel moment. » Il poursuit : « Où que vous soyez, qui que vous soyez, cette maladie ne vous quitte jamais. »
Pour y échapper, Springsteen s’est réfugié dans la suractivité, aujourd’hui encore. Depuis ses débuts en 1974 avec Born to Run, il a sans cesse un nouveau disque sur le feu, tourne sans arrêt, et tient toujours le crachoir, à soixante-six ans passés, plus de quatre heures consécutives sur scène. « Sans projets, il replonge, remarque Serge Kaganski. Et même sa discographie reflète ses hauts et ses bas, en formant une alternance de collections d’hymnes aux allures triomphantes et de ballades pessimistes, anticommerciales, racontant des tranches de vies de laissés pour compte de l’Amérique. » Ces hymnes taillés pour les stades, les morceaux les plus connus du grand public sont souvent sujets à malentendus. A l’image de son immense tube Born in The USA sorti en 1984. Souvent perçue sous nos cieux comme une ode à l’impérialisme américain, cette chanson antimilitariste raconte en fait le retour traumatisant au pays d’un vétéran du Viêt Nam. Aux Etats-Unis, Bruce Springsteen est d’ailleurs considéré comme une icône rock de gauche, voire même comme un dangereux gauchiste par les plus conservateurs. Ici, les méprises à son sujet – bourrin, patriotique… -sont encore vivaces, surtout chez les non-anglophones.
Et les femmes, dans tout ça ? Longtemps, Bruce Springsteen a vécu comme un loup solitaire. Il se voyait alors comme le John Wayne de La prisonnière du désert – un de ses westerns préférés – qui, une fois sa mission accomplie, repart seul vers son destin. Pas de famille, pas d’attaches, une vie sur la route guitare en bandoulière jusqu’à un premier mariage à l’âge de trente-six ans.
La promise s’appelle alors Julianne Phillips, elle est mannequin et affiche onze ans de moins au compteur que son bien-aimé. En 1985, Springsteen est devenu The Boss grâce à Born inThe USA, et les noces se déroulent en grande pompe. Il ne se pose pas pour autant et entame une tournée sans fin. Il tombe alors amoureux de la choriste Patti Scialfa. Il divorce et il se marie avec elle quelques années plus tard, en 1991. Le couple a trois enfants : Evan James (1990), Jessica Ray (1991) et Sam Ryan (1994). Springsteen apprend enfin à poser de temps en temps sa guitare, mais ses vieux démons le guettent. Exemple : à la naissance du premier, son père Doug vient lui rendre visite après avoir roulé à tombeau ouvert pendant 400 kilomètres. Une fois toutes les bières du frigo descendues, il lui déclare : « Tu as été bon pour moi, mais je ne suis pas très bon pour vous.» Un soulagement à l'époque pour le fils, même si Springsteen avouera, peiné, que son père ne lui a jamais dit : « Je t'aime. » Définitivement pas le genre de Doug, qui s’est éteint en 1998, avec toujours l’aimante Adele à ses côtés, qui a tenu le choc pendant toutes ces années.
Tandis qu’il a fêté ses soixante-sept ans le 23 septembre, Bruce Springsteen, riche à millions, a appris à vivre avec ses névroses, ses psychoses. « Avec Patti, ils ne forment pas un couple fusionnel, remarque Serge Kaganski. Parfois elle le suit en tournée, parfois elle reste à la maison. Ils ont su se détacher l’un de l’autre. » Même si… la rechute n’est jamais loin. Dans Vanity Fair, Springsteen raconte : « Parfois, ma femme Patti m’observe comme un train de marchandises chargé de nitroglycérine sur le point de dérailler. Alors, elle m’emmène chez le toubib, et lui dit : "Cet homme a besoin d’un cachet !" » En attendant la prochaine tournée, un autre album, comme un éternel recommencement afin d’éviter, voire de reculer, le grand plongeon.
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Depuis treize ans, Patricia Kaas a beaucoup travaillé, voyagé à travers le monde avec deux spectacles, sur les grandes chanteuses des années 30, et sur Edith Piaf, mais n'avait plus réalisé aucun disque de chansons inédites. Cette longue période trouvera une fin d'ici la fin de l'année, avec la sortie de son dixième album. En pleines sessions d'enregistrement en France, la blonde à la voix blues s'est confiée au Parisien il y a quelques jours
Elle fêtera ses cinquante ans à la fin de l'année, et également ses trente ans de carrière, alors Patricia Kaas se prépare un beau cadeau, avec la sortie d'un nouvel album, le premier avec "ses" chansons depuis 13 ans.
Car la blonde qui "chante le blues" n'avait plus interprété ses propres chansons depuis son album Sexe fort, en 2003. Cela ne veut pas dire qu'elle n'a rien fait, au contraire, elle a "beaucoup bossé", comme elle l'a expliqué à nos confrères du Parisien.
"J'avais fait le choix de produire mes précédents disques et spectacles, pour être libre. J'ai appris à danser, à faire un peu de théâtre..." Elle a surtout voyagé dans le monde entier, s'est produite dans plus de 150 salles par an, avec deux spectacles au succès international, Kabaret, sur les grandes chanteuses des années 30, et Kass chante Piaf, dans lequel la petite blonde originaire de Forbach en Moselle, interprète les oeuvres de la môme, et a fait rayonner ainsi la culture française à l'international.
Mais Patricia Kaas ne pouvait plus rester à l'écart des studios d'enregistrement plus longtemps. Et pour ses cinquante ans de carrière cette année, elle s'offre un dixième album! Un retour qui la ravit, dit-elle au Parisien.
"Cela fait du bien de resigner avec une maison de disques (ndlr: Warner), de revenir à moi, à l'interprétation, à plus de légèreté."
Toutes les chansons ne sont pas encore produites, mais certaines annoncent la couleur. Des morceaux personnels, douloureux, engagés, où les thèmes de la disparition, des attentats, de la mélancolie prennent une place prépondérante. La Maison en bord de mer, bouleversant, traite ainsi du thème très délicat de l'inceste."Ces sujets ne sont pas tous autobiographiques, mais ils me touchent. Seule compte l'émotion quand j'écoute une chanson, la mienne ou une autre."
Son premier single Le jour et l'heure, évoque les terribles attentats de Paris, par ces "moments où tout a basculé" que l'on ne peut oublier. Le texte est signé David Verlant, un photographe qui a déjà travaillé pour Jenifer et l'exigeante Emilie Simon.
A la manette de ce nouvel album, plusieurs auteurs, et Jonathan Quarmby, un anglais déjà producteur de l'album intimiste de Benjamin Clementine. La sortie est prévue à la fin de l'année, et une gigantesque tournée débutera en janvier 2017 par trois dates à la salle Pleyel à Saint-Denis, qui emmènera la blonde française la plus connue du monde de la musique dans plus de quarante pays, et dans tous les Zenith de France. Une habitude pour Patricia Kaas, qui semble enfin réaliser l'immense carrière qui est la sienne.
« Moi la timide, l'humble, j'ose enfin dire que j'en suis fière. Ce qui a changé chez moi, c'est peut-être cela. Ces deux dernières années, je ne savais pas trop où j'en étais de ma vie. J'étais un peu épuisée, cela a explosé et cela m'a ouvert les yeux. Maintenant, quand je me regarde dans la glace, je me vois. »
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Longtemps, leur chanson ont semblé se répondre. Question d'alchimie artistique et sentimentale. Et quand, en 1975, Michel Berger écrit, compose et chante la superbe "Seras-tu là", ont se demande si elle n'est pas destinée à sa précédente amoureuse. "Amoureuse", justement : le titre de l'album qu'il produisit en 1972 pour celle avec qui, avant France Gall , il sera resté pendant six ans : Véronique Sanson.
Véronique "devait quitter" Michel...
Mais voilà, comme dans la chanson de Michel Delpech , "Ce lundi-là", un soir d'octobre 1973, alors qu'elle enregistre avec Michel Berger en studio, Véronique Sanson lui fait le "coup du paquet de cigarettes". Quittant précipitamment les lieux, la chanteuse ne réapparaît pas. Mort d'inquiétude, son compagnon contacte les hôpitaux, appelle la police. 72 heures d'angoisse absolue et d'incompréhension passent, avant qu'il apprenne la vérité : "Véro", qu'il connaît depuis l'enfance, et qu'il aime follement depuis près de six années, vient de le quitter pour un coup de foudre irrépressible : la rockstar Stephen Stills. Prenant un aller-simple pour les USA, l'interprète de "Chanson sur ma drôle de vie" est partie retrouver ce nouvel homme, pour une nouvelle vie. "Il fallait que je le suive, dira la chanteuse. Sinon, mon âme aurait étouffé. Je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant, je le ferais jamais." Six mois plus tard, Véronique épouse Stephen. Et, bientôt, elle a un fils avec lui : Christopher Stills. Pendant ce temps, Michel Berger vit un enfer , pense mourir... avant de renaître , auprès de celle qui sera sa muse pour le reste de son existence, et la mère de ses enfants : France Gall.
Lorsque Véronique Sanson, lasse de son quotidien américain avec un Stills difficile et violent , revient en France, elle va croiser à quelques occasions Berger, sur des plateaux télé. Toujours blessé au fond de lui, Michel évitera de croiser le regard de la femme qui l'aura fait le plus souffrir. Ce n'est que plus tard, et essentiellement après le décès de l'artiste en 1992, que Véronique Sanson, sa première passion, se réappropriera leur histoire et la livrera au public.
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Et maintenant la scène. Renaud le "Phénix" donne ce samedi soir le coup d'envoi d'une tournée marathon très attendue par ses fans, qui n'ont plus eu l'occasion de l'applaudir en concert depuis bientôt dix ans.
Avec presque 100 dates annoncées pour le moment, jusqu'à fin avril, principalement en France mais aussi en Belgique et en Suisse, Renaud s'est préparé, à 64 ans, un copieux programme de retour.
Son dernier album cartonne
C'est à Évry, en région parisienne, que l'interprète de Hexagone et Laisse béton va démarrer cette série de concerts, six mois après un retour discographique tonitruant : 700.000 exemplaires écoulés pour son album sorti en avril, selon sa maison de disques.
Un disque qui a signé la meilleure "première semaine" d'un album en France depuis plus de dix ans et a contribué à l'embellie observée sur le marché de la musique enregistrée en France au premier semestre 2016.
Annoncé par la chanson-manifeste Toujours debout, où il répondait avec virulence à ceux qui l'avaient "enterré" un peu trop vite, ce disque n'est sans doute pas son meilleur mais il est nourri d'une inspiration retrouvée et d'une combativité nouvelle.
Un Renaud désormais insatiable
Le chanteur, s'affublant désormais du surnom de "Phénix" après s'être proclamé par le passé "chanteur énervant" ou "Mister Renard", y solde dix années de page blanche et de démons personnels.
C'est au printemps 2015, avec l'aide du slameur Grand Corps Malade, que Renaud a renoué avec l'écriture, inspiré par son fils Malone mais par le choc personnel que furent les attentats de janvier 2015 pour cet ancien chroniqueur de Charlie Hebdo.
Depuis il est insatiable. Outre ses nouvelles chansons, Renaud a également publié au printemps une autobiographie, Comme un enfant perdu (éditions XO), écrit en collaboration avec l'écrivain Lionel Duroy. Un livre où il revient sur ses débuts, ses errances, ses amours mais dévoile aussi quelques douloureux secrets de famille concernant son père et son grand-père.
Première tournée depuis bientôt dix ans
Renaud a également repris la plume pour écrire quelques chroniques dans Charlie Hebdo et promet un nouveau disque, composé de chansons pour enfants, pour la fin de l'année.
Reste à l'entendre sur scène. Il s'agit de sa première tournée depuis bientôt dix ans, même s'il est brièvement apparu ces derniers mois, pour quelques chansons, aux côtés du groupe corse I Muvrini ou de Grand Corps Malade pour un concert de gala en juin à Paris. Des apparitions qui n'ont pas totalement rassuré sur ses capacités vocales alors qu'il va enchaîner les concerts pendant sept mois.
Pourtant, Renaud le clame, interview après interview: il s'est préparé et se sent en forme après avoir arrêté de boire, il y a désormais plus d'un an. Un sevrage commencé pendant l'enregistrement de son album, en Belgique, après un check-up alarmant dans une clinique.
Les fans, eux, ne demandent qu'à ré-entendre ses plus grands tubes pour prolonger toujours plus cette "Renaudmania" née en 2014 avec la publication de deux albums de reprises. Des albums hommage qui avaient témoigné du spectre très large des "héritiers" de Renaud, de Carla Bruni au rappeur Disiz, en passant par Benjamin Biolay ou Emily Loizeau.
Dix concerts au Zénith de Paris
Autrefois "poil à gratter" de la chanson, Renaud est devenu aujourd'hui bien plus consensuel. Au printemps 2015, un sondage avait fait de sa ballade Mistral gagnant la "chanson française préférée de tous les temps", devant Ne me quitte pas de Brel et L'aigle noir de Barbara. Lui-même se montre plus prudent dans ses prises de parole publiques, notamment quand on aborde ses choix pour la prochaine présidentielle.
Après quelques concerts de chauffe, Renaud s'installera au Zénith de Paris pour dix concerts à partir du 11 octobre. Une salle où il s'est déjà produit... 81 fois dans sa carrière.
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