• Cat Stevens : le grand retour de Yusuf Islam

    MUSIQUE - Son prochain album s’appelle Tell ‘Em I’m Gone – Dites leur que je suis parti -, et pourtant c’est bien son grand retour que Cat Stevens aka Yusuf Islam vient d’annoncer. A la fin de l’année, le chanteur britannique effectuera sa première tournée en Amérique du Nord depuis 35 ans.

    Ses fans outre-Atlantique doivent se réjouir de l’heureuse nouvelle : Cat Stevens va entamer à la fin de l’année une tournée au Canada et aux Etats-Unis. Une première depuis plus de trois décennies ! Six dates à ne rater sous aucun prétexte, de Toronto à New York, en passant par Boston, Chicago, San Francisco ou Los Angeles s’étendront sur la première quinzaine de décembre. Pour célébrer la sortie de son quatorzième album studio le 27 octobre prochain, baptisé Tell ‘Em I’m Gone, ainsi que sa collaboration avec le label Legacy Recordings, le musicien pop-folk nous réserve une belle série de concerts, qui démarrera en Europe, après un détour par Dubaï dès début novembre.

    Icône des années 1970, Cat Stevens a marqué l’industrie musicale avec ses mélodies folks. The First Cut is The Deepest, Lady d’Arbanville, Wild World, Father and Son, celui qui doit son surnom à son regard de chat n’a eu de cesse de marquer son époque et les générations suivantes avec ses refrains entêtants. Mais le compositeur est avant tout en quête d’identité mystique: en 1977, il se convertit à l’Islam après avoir essayé le bouddhisme mahayana zen, ou encore l’astrologie. Après avoir ouvert la Bible, Cat Stevens trouve sa voie dans les pages du Coran et devient Yusuf Islam. Son rapport à la musique s’en voit bouleversé, il dénigre un temps l’œuvre qui l’a fait connaître, son public, se consacre à l’écriture de morceaux plus spirituels. 

    Avec Tell’Em I’m Gone, Yusuf Islam écrit un nouveau chapitre de sa carrière, avec dix tubes dont cinq créa­tions origi­nales et cinq reprises. «Ce qui est puis­sant et profond pour moi, c’est le message qui émerge des paroles, confie l’in­ter­prète. Ça m'est soudain venu à l'esprit : le combat pour la liberté ! N'est-ce pas ce dont rêve la plupart des êtres humains ? La musique et le blues notam­ment ont été des moyens pour beau­coup d'échap­per aux chaînes du destin des riches et des puis­sants.» Musul­man mais non radi­ca­lisé – contrai­re­ment à certaines rumeurs qui l’ont empê­ché de mettre le pied aux Etats-Unis en 2004 -, Cat Stevens affiche la même sympa­thie baba cool de ses débuts. S’il a toute­fois foulé le sol améri­cain pour quelques concerts confi­den­tiels à New York en 2006, cette tour­née est la première depuis 1976. Nul doute que ses incon­di­tion­nels seront au rendez-vous pour applau­dir l’ar­tiste de 66 ans.

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