• Etienne Daho raconte pour la première fois son enfance compliquée.

    Etienne Daho raconte pour la première fois son enfance compliquée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Etienne Daho est né il y a soixante-six ans à Oran, en Algérie. Mais sa famille a été obligée de quitter la ville pour éviter le massacre historique qui a eu lieu en cette ville.

    Il a l'air si serein, en paix, qu'on imagine difficilement à quel point son enfance a été rude. Alors qu'il s'apprête à dévoiler son 13e album studio, intitulé Tirer la nuit sur les étoiles, Etienne Daho sort un beau livre biographique avec son amie proche Sylvie Coma. L'occasion de revenir sur ses jeunes années, qu'il n'avait jamais trop évoquées jusqu'à présent, et pour cause. Lui qui est né à Oran, en Algérie, a dû fuir la ville avec sa famille en 1962, avant le massacre, pour s'installer au cap Falcon.

    "Ces années-là sont fondatrices mais j'ai vécu plus longtemps à Londres qu'en Algérie, explique Etienne Daho dans les pages du magazine Paris Match. Ce sont tous ces bouts mis ensemble qui me fabriquent. En Algérie, la vie était compliquée à cause de la guerre mais, enfant, on s'accommode de tout et l'on peut même jouer sous les bombes. Mes soeurs et moi devions éviter les cadavres dans la rue, nous baisser pour passer sous les fenêtres par peur de prendre une balle, s'allonger dans les voitures quand on circulait. Lorsque je suis arrivé à l'école en France, mes petits camarades avaient une vie normale, ils vivaient avec leurs deux parents, ce qui n'était pas du tout mon cas. Alors j'ai essayé de me rendre invisible. Cela a duré jusqu'à l'adolescence où, tout d'un coup, on m'a trouvé cool."

    Musicalement, Etienne Daho a inspiré plusieurs générations avec sa pop fraîche et innovante. "Cool" est donc un mot bien faible pour décrire l'artiste de 66 ans, ancien partenaire d'Elli Medeiros. Pour autant, l'auteur compositeur et interprète n'est pas du genre à se mettre en avant. Hypersensible, il a carrément demandé à une copine de lycée de rédiger, pour lui, son autobiographie tant il redoutait l'exercice. "C'est plus facile de se faire raconter par les autres, affirme-t-il. Je n'ai pas choisi Sylvie Coma au hasard, j'habitais chez elle quand j'enregistrais mon premier album. Je lui ai pourri la vie pendant un mois en rentrant tous les soirs à des heures pas possibles."

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