• Michel Polnareff battu à coups de ceinture par son père : "J'ai pardonné."

    Michel Polnareff battu à coups de ceinture par son père : "J'ai pardonné."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Michel Polnareff est de retour sur le devant de la scène avec un album qui revisite, en piano-voix, ses plus beaux tubes. Et quand il était petit, l'artiste s'imaginait devenir un peu plus rock'n'roll.

    Michel Polnareff est de retour à Paris, loin de son désert californien, situé à Palm Springs, afin d'assurer la promotion de son nouvel album savamment intitulé Polnareff chante Polnareff. Et pour cause. Dans ce nouvel opus, l'artiste de 78 ans se rapproche de ses succès, période 1966-1972, pour offrir une ré-interprétation piano-voix sublime de ses plus beaux titres, douze au total. Goodbye Marylou, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Sous quelle étoile suis-je né ?. S'il a longtemps hésité avant de se lancer dans cet exercice, il a fini par l'enregistrer en un temps record, trois mois seulement, sous l'impulsion de son nouveau manager Serge Khalifa.

    "Au début je me disais, mais attends, pourquoi je vais faire ça ? Si je reprends mes trucs iconiques, tout le monde va croire que je n'ai plus d'inspiration, explique le chanteur aux lunettes légendaires, dans les colonnes du Journal du dimanche. Et puis je me suis laissé convaincre." La musique, c'est toute sa vie. Michel Polnareff a appris le classique avec son père, un immigré d'Odessa et pianiste auteur pour Edith Piaf. Puis, quand il est entré en rébellion en découvrant le rock, il est entré en conflit avec son père. Notamment quand il a voulu se frotter au répertoire d'Elvis Prestley, son idole.

    "Je n'avais pas le droit de l'écouter à la maison, raconte-t-il. Je me souviens très bien de la pochette de Don't Be Cruel que j'avais cachée dans mon cahier. Je la regardais et je m'imaginais en train de l'écouter. Quand mon père a découvert ma passion pour le rock, il a pris sa ceinture et il m'a frappé avec. Mais j'ai pardonné au bout de vingt ans. Je sais être rapide quand il le faut." Cet épisode de sa vie est bien loin derrière lui. En couple avec Danyellah, papa adoptif d'un petit Louka, bientôt 12 ans, Michel Polnareff s'est sans doute juré de ne jamais, ô grand jamais, reproduire ce schéma familial. "J'adore Louka, c'est un petit bonhomme fantastique qui vit dans des conditions étranges, mais il est fort et j'ai très confiance en lui", assurait-il récemment auprès de Paris Match.

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